Les sciences de la complexité et l'approche cartésienne
sont à la fois antagonistes et indissociables

Emérgence

Circularité

Auto organisation

Les sciences de la complexité peuvent servir à améliorer l'école.

l'école complexe : aujourd'hui, l'école dispense des matières relativement cloisonnées. Or comme on l'a vu, le tout et la somme des parties ne se réduisent pas l'un à l'autre. Il faudrait que les élèves puissent à la fois avoir une vision globale des cours avec des liens entre les disciplines et à la fois avoir une vision des parties (mais ça, c'est déjà le cas).

l'école ouverte : tout comme les systèmes biologiques qui sont ouverts sur l'environnement (et y puisent énergie, matière, information), l'école doit être ouverte en permanence sur les sciences qui ont trait à l'école : apprentissage, gestion de la violence et des comportements...etc.

comprendre les resistances au changement : L'école est soumise aux lois de la régulation et le changement est difficile : pour changer les profs, il faut changer l'école qui forme les profs, et pour cela il faut changer les profs. Bref, l'école en elle-même ne contient pas les germes du changement. En même temps, les profs ne sont pas de simples produits de l'école, ils ont la liberté d'apprendre de manière extérieure à l'école. Voyons des solutions pour changer l'école :

• developper une culture de la complexité. A l'image des naissances qui peuvent devenir explosives, la culture de la complexité pourrait bien prendre une grande importance, influençant au passage les profs, les parents d'élèves...etc. Les choses semblent s'initier dans ce sens.
  
  
• créer des associations qui se proposeraient de faire le lien entre conférenciers et profs. Ces associations pourraient mener des campagnes auprès des régions afin de faire allouer 1h par semaine aux profs pour leur formation continue : conférences diverses animées par des intervenants extérieurs à l'école.

la société est un système complexe, la complexité devient donc un outil idéal pour l'améliorer.

gérer les crises (dans le sens complexe) : une crise est une régulation qui n'arrive pas à se faire. Un bon système de régulation nécessite des systèmes de mesure précis et rapides de l'état d'une société, ainsi que des reponses appropriées.

Analyse multifactorielle : une crise ne provient pas de critères uniques. Les causalités sont multiples et tantôt linéaires, tantôt circulaires. Une crise peut s'analyser sous l'angle historique, sociologique, cognitif (sciences de la pensée), comportemental (science qui étudie les comportements), financier...etc.

gérer les inerties : A l'échelle d'une société, certaines choses tendent à se reproduire, à s'auto entretenir. C'est le cas de la pauvreté matérielle et intellectuelle par exemple. Cela semble être le cas de la violence. Comprendre comment s'entretiennent ces inerties, c'est se doter d'outils pour les changer.

La société ouverte : Les systèmes vivants sont ouverts à leur environnement. La société doit faire de même, notamment au niveau des connaissances. Une système social clos sur ses règles et son fonctionnement ne peut pas être adaptable. C'est pour cela que le système social doit être en communcation étroite avec les sciences et la philosophie.